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Romain et Julia en Amérique Centrale

7 juin 2015

Nicaragua tralala

Il n'y a pas qu'en France où l'on a le droit aux arrêts maladie, en voyage aussi! Et oui, je n'ai rien écrit sur ce blog depuis quelques temps car Romain et moi-même avons enchaîné les petit problèmes de santé... Fièvre, tourista, et autres... Donc à part rester au lit et manger du riz, nous n'avons pas fait grand chose.

Mais maintenant on va mieux. Il y a deux semaines, on est arrivé à Leon au Nicaragua. C'est une ville coloniale et qui a subi beaucoup de dégâts pendant la révolution au Nicaragua. On a visité le petit musée de la révolution avec pour guide un ancien combattant des forces révolutionnaires. On devait également faire de la luge sur les pentes d'un volcan (en glissant sur la cendre) mais malheureusement nous nous sentions trop faibles pour tenter l'ascension (avant de descendre, il faut bien monter... avec un planche de bois qui sert de luge... sous 35°C).

Après cette première ville, nous avons décidé d'aller dans une partie du Nicaragua plus fraîche car montagneuse. C'est la région phare pour la production de café, et normalement c'est aussi un bon spot pour faire des randos dans la forêt vierge. Malheureusement, le Nicaragua souffre d'une importante sécheresse, la saison des pluies ayant un bon mois de retard. Donc au lieu d'un paysage verdoyant, on a eu le droit à des montagnes jaunes-marrons et les randonnées menant aux cascades nous conduisaient... à des rochers. Enfin, la faute,ou pas, au changement climatique, on n'avait l'eau courante seulement quelques heures dans la journée.

Troisième étape, direction Masaya, une ville connue pour son artisanat et son gentil voisin, le volcan Masaya, le plus actif du pays. On a tellement aimé la ville qu'on y est resté une semaine. En fait non, on a tellement été malades qu'on y est resté une semaine, sans même aller au volcan... On remerciera chaleureusement le nem-toxique pour Romain (les gens d'ici adorent la nourriture chinoise) et le smoothie-empoisonné pour moi.

Donc après ces échecs à répétition, on est arrivé à Granada, la ville phare du tourisme au Nicaragua. Bien sûr, on a oublié de prendre des photos, mais c'est la plus belle ville coloniale que l'on ait vue jusqu'ici selon moi. On était hébergé dans un petit hôtel sympa, tenu par un français. Il y avait même des crêpes au petit déjeuner! D'ailleurs, le petit déjeuner traditionnel d'ici se compose de riz avec haricots noir + un oeuf + une banane frite + du fromage, il vaut mieux avoir faim! 

On a profité d'être dans cette ville super touristique pour visiter une ferme de café certifiée rainforest (et Romain a fait connaissance avec les grenouilles du coin). On y a appris les différentes étapes pour produire du (bon) café, du plant de café à la tasse de café. Vous pouvez voir sur une photo les grains de café qui sont encore verts à cette époque de l'année. Puis les différents types de grains au cours de la chaîne de transformation, en fonction de la torréfaction réalisée.

Et maintenant on est sur l'île d'Ometepe, connue pour ses volcans actifs. Mais ça c'est au prochain épisode! 

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24 mai 2015

Utila

Pour la petite histoire, on est encore en vie... et au Nicaragua!

Mais on est vraiment allé au Honduras, pendant une dizaine de jours, pour apprendre à plonger! L'île qui nous a accueilli s'appelle Utila, elle est tout au nord du Honduras. C'est l'endroit le moins cher du monde pour passer son niveau 1 de plongée (en certification PADI), et c'est aussi un des plus beaux spots du monde. On s'est donc entrainé pendant quatre jours à plonger. Au programme, cours théoriques avec des vidéos datant des années quatre-vingt dix, cours pratiques dans l'eau pendant six heures d'affilée (enlever son masque sous l'eau et le remettre, respirer avec l'oxygène de son binôme, etc...) et quatre plongées pour appliquer ce qu'on avait appris. Les formateurs étaient tous français  et même une basque), et il y avait également un couple de français dans le groupe des étudiants. Donc on a eu droit à une ambiance très francophone, mais ce n'était pas si mal étant donné le vocabulaire assez technique de la plongée. En plus, notre club de plongée avait une superbe terrasse (un peu comme celle que l'on voit sur la photo en haut à gauche), c'était notre QG pendant ces dix jours, plutôt sympa!

Les quatre plonglée d'entraînement se sont plutôt bien passées... On a juste eu des conditions météo très difficiles pour la deuxième, avec beaucoup de houle. Certains ont vomi sous l'eau, dans l'eau et bien sûr d'autres sur le bateau... La troisième plongée a été encore plus dure pour moi car on a dû nager avec des requins nourrices (des requins tout gentils, d'environ deux mètres)... sauf que j'ai la phobie des requins. Alors autant quand vous avez la phobie des souris, vous pouvez courir très loin ou monter sur un tabouret en criant, autant quand c'est la phobie des requins et que vous êtes en train de plonger à une certaine profondeur, c'est plus compliqué... Donc j'ai tout simplement fait une crise de panique à dix mètres sous l'eau. Mais les moniteurs étaient plutôt fiers de moi car je n'ai pas eu le réflèxe de remonter à la surface ce qui est très dangereux à cette profondeur. 

Bon au final, tout le monde a survécu aux différentes plongées et a reçu son diplôme de plongée! Le seul petit hic c'est que Romain est tombé malade juste après alors qu'on avait encore deux plongées offertes. On a donc dû rester un peu plus longtemps sur l'île afin qu'il aille mieux... et qu'il me refile sa maladie. Donc Romain a pu faire les deux plongées offertes, et moi je suis restée dans mon lit!

 

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13 mai 2015

Antigua

On a choisi de passer nos derniers jours guatemaltèques à Antigua, ancienne capitale du Guatemala. A présent, c'est plus un disneyland à ciel ouvert de ce qu'il y a de meilleur en architecture coloniale, et de pire en voyage organisé pour gringos. La ville est donc très jolie, d'autant plus qu'elle est entourée de volcans actifs et inactifs. On y trouve pas mal de vestiges d'anciennes églises (plusieurs tremblements de terre ont tout détruit, ou presque). On a aussi trouvé un ancien lavoir, encore utilisé aujouurd'hui il me semble. Mais malheureusement, les rues sont aussi envahies de restaurants et d'hôtels presque deux fois plus chers que dans le reste du Guatemala et l'offre de spa, ice-coffee et de "typical food" est bien présente pour satisfaire les touristes qui ont les moyens. Bon on a qu'en même décidé de se faire un bon restaurant italien. Oui oui, on sait qu'entre la crêperie et les pizzas de ce soir on pourrait penser qu'on ne mange pas très local. Faux! Comme on mange presque tous les jours trois fois par jour au restau', la cocina typica on connait. Et pour ceux qui ont un budget serré comme le notre, c'est un peu toujours la même chose. C'est pour cela que j'ai pris en photo le plat que l'on mange parfois deux fois par jour, au petit-déjeuner et au diner (sisi, les locaux mangent vraiment la même chose le matin et le soir). Donc on y retrouve des oeufs (soit au plat soit brouillés), des frijoles (haricots noirs, soit tels quels mais le plus souvent broyés pour en faire de la purée), des bananes frites (remplacées par des saucisses sur la photo, appelées ici chorizo), du riz parfois (le soir) et de la crème et des tortillas dans le petit panier sur le côté, entourées par une serviettes pour qu'elles restent bien chaudes.

Sinon demain on part à trois heures du matin pour le pays à plus fort taux de criminalité au monde (hors pays en guerre), le Honduras... Souhaitez-nous bonne chance!

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10 mai 2015

Lago Atitlan

Notre avant-dernière destination au Guatemala, le lac Atitlan. Entouré de volcans, le lac est une des destinations touristiques phares au Guatemala. Certains villages, comme celui de Panajachel où nous avons séjourné une nuit, sont malheureusement de vrais repères à gringos... Les prix des restaurants et hôtels grimpent mais... lorsqu'on a vu une crêperie bretonne, on n'a pas pu résister (bon, les galettes n'étaient pas 100% sarrazin mais il y en avait quand même). Et puis la vue sur le lac reste toujours aussi belle, malgré les stands à touristes qui mènent au promoitoire. Les photos ci-dessous ont été prises lors du levée de soleil à approximativeent 5h30 (merci Romain qui a fait une insomnie). Le reste de la journée, à partir de 7h ou 8h du matin, on aperçoît à peine les volcans, qui se cachent tous derrière des nuages.

Comme les touristes on aime bien, mais pas du tout en fait, on a décidé de prendre une bateau et d'aller dans un plus petit village au bord du lac, Santa Cruz la Laguna. On y a trouvé une super auberge de jeunesse, remplie de gringos (une fois n'est pas coutume) et où les repas pris en communs coûtent trois fois le prix de ceux qu'on peut trouver si on mange local. L'estomac plein d'un plat tipico, on a pu faire une balade super sympa le long du lac (pas de photo, le coin est rempli de vilain monsieurs qui te volent tout ce que tu as sur toi, on est au Guatemala quand même!). Quand je dis "le long du lac", c'est en réalité en partie "sur" le lac. En fait, en 2010, la tempête tropicale Agatha a fait monter le niveau du lac... de 8 mètres en 18 mois. Autant dire que l'érosion est une réalité ici aussi, et qu'une partie du sentier s'est transformé en passerelles de bois au dessus de l'eau.

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7 mai 2015

Quetzaltenango

La saison des pluies est arrivée... Et avec elle, une errance sans fin... Bon j'exagère un peu... Après la jolie région de Coban, nous avons décidé d'aller explorer les montagnes guatemaltèques. Au programme, villages typiques perdus, paysages à couper le souffle et jolies randos... Après cinq heures transport pour une moyenne de 10km/h, nous sommes arrivés à Nebaj. L'orage aussi. Un éclair sur le paratonnèrre de l'église du village plus tard, nous nous sommes réfugiés dans le premier hôtel venu, avec toilettes sans chasse d'eau et douche sur le toit, c'était chouette.

Comme il pleuvait toujours autant le lendemain, nous sommes partis pour Chichicantenango, encore un village, mais un peu moins perdu. On y trouve un des marchés d'artisanat les plus célèbres du Guatemala, mais nous n'avons pas fait de photo, c'est très mal vu ici (ou en tout cas, il faut acheter pour avoir sa photo). A peine arrivés, qu'il se met à pleuvoir... Toute l'après-midi et toute la soirée... Donc rebelotte, le lendemain matin on décide de quitter définitivement les montagnes, pour aller rejoindre... les volcans!

A 2300m d'altitude, nous voici à Quetzaltenango, deuxième plus grande ville du Guatemala. Grâce à notre précieux guide touristique, on a trouvé une guest house merveilleuse... La chambre aussi grande qu'un studio, et en parties communes un très joli patio avec des hammacs, une cuisine tout équipée et un salon avec une grande télé... Et surtout deux chats. Tout ça pour dire que l'on s'est enfin senti un peu chez nous, ça fait du bien après trois mois de voyage. Après du repos, de la grande cuisine (merci Romain) et plusieurs Star Wars regardés, on est allé visité les sources d'eau chaudes du coin. Bien sûr, on a eu la bonne idée d'y aller un dimanche et donc de faire trempette avec des dizaines de locaux. Le site était quand même magnifique, les nuages ont commencé à nous envahir au bout d'une heure, l'ambiance, bien que bruyante était vraiment particulière.

Quelques jours plus tards, on a décidé d'aller à la laguna Chicabal, un lac sacré situé dans le cratère d'un ancien volcan où il y a une vue magnifique sur les volcans alentours. Bien sûr, on a voulu prendre les transports en commun et non la navette pour touristes... Ce n'était pas la meilleure idée que l'on ait eu jusque-là... Après un premier combi (taxi collectif) pour atteindre le terminal de bus de Quetzaltenango, on a trouvé le bon bus, qui n'a démarré que 45 minutes plus tard et qui a oublié de nous arrêter à la lagune... Il nous a déposé au milieu de nul part en précisant "sisi està aqui", mais un gentil monsieur nous a bien dit que "no està aqui" et nous a indiqué la station de combi la plus proche... Et hop, demi-tour pour la lagune. Une fois arrêtés à l'entrée de la lagune, c'est parti pour deux heures de marche sur un sentier très très raide. On a pu traverser un village d'agriculteurs (le maraîchage est très présent dans la région car les sols volcaniques sonts très fertiles) et prendre une jolie photo plein de chou-fleurs. Comme vous pouvez le voir, il y a plein de nuages... Donc une fois arrivés en haut, on a pu voir la lagune dix secondes avant qu'un énième nuage arrive. Bon Romain a eu le courage de descendre jusqu'au lac et a vu des poissons, tout n'était pas perdu.

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30 avril 2015

Semuc-Champey

Une fois arrivée dans les montagnes, où il faisait bon-froid, il fallait bien que j'attrape ce que Romain appelle "une grave maladie tropicale du nez, autrement dit un rhume". Après deux jours au lit, on a fini par bouger nos fesses pour aller à Semuc-Champec, une réserve naturelle. On y trouve une succession de piscines naturelles formées par un fleuve souterrain. La visite commence par une montée très raide dans la jungle pour atteindre un mirador d'où l'on peut voir toute la vallée et une partie des piscines. Une fois descendus, c'est l'heure d'une baignade bien méritée. Les différentes piscines se transforment en aires de jeux, où Romain a pu faire mumuse une fois de plus avec des poissons. Les enfants du coin s'amusent à sauter depuis de très grands arbres, il y grimpent comme des petits singes. Les touristes, eux, préfèrent faire du toboggan sur les pierres qui relient les différentes piscines (je précise que c'est un sourire crispé que j'arbore avant la descente sur la photo... je préfère Aqualand, ça rape moins).

Au final, on a passé une très bonne journée dans ce coin magnifique du Guatemala. Pour la petite histoire, ce parc naturel est à présent très connu des touristes mais reste difficilement accessible. Il faut monter à l'arrière d'un pick-up, rouler pendant 45 minutes sur une piste pour finir par traverser un pont typique à l'entrée du parc. Mais qu'est-ce qu'un pont typique? C'est un pont composé de planches de bois. C'est pas si surprenant me direz-vous. Sauf quand il manque des planches. Alors on serre les fesses, on appuie sur l'accélérateur et on essaye de passer malgré le trou... Ou pas... Puis on recule difficilement car les roues avant sont coincées dans le trou... Et on ré-essaye...Trois fois de suite... Pendant que la bande de touristes qui est débout à l'arrière du pick-up voit sa dernière heure arrivée... Ca c'est typique.

Sinon, on est perdus dans les montagnes, la saison des pluies est arrivée, il pleut pire qu'en Bretagne et on s'est fait voler notre carte bleue de secours et 200$. Voilààà

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24 avril 2015

Flores y el Lago de Peten

Le Bélize, c'était bien, c'était beau, mais c'est fini (j'ai oublié de dire qu'il y avait autant d'habitants dans tout le Bélize... que dans l'agglomération de Rennes).

On est donc arrivé au Guatemala pour y rester environ un mois. Notre première halte fut à El Remate, à côté du Lac de Peten. C'est un endroit très beau et très calme. On a dormi dans une petite cabane qui donnait sur le lac (pas la cabane dans l'eau que l'on voit sur la photo hein!). Mais malheureusement, les seuls endroits où manger étaient trop chers pour nous (environ 10 fois le prix que l'on a payé ce soir pour diner), on a donc émigré à 40km de là, à Flores.

Flores est une ville/île, toujours sur le lac de Peten. C'est un haut lieu du tourisme au Guatemala, beaucoup d'Américains et Européens y passent pour aller au site maya de Tikal juste à côté. Comme on est radins et qu'on aime bien mais pas trop les sites mayas, on n'a pas eu envie de dépenser l'équivalent de deux jours de budget pour ce site. On essayera d'en visiter d'autres plus petits plus tard. Mais on a quand même bien profité de Flores, qui est une très jolie ville en elle-même. On est allé sur une île en face (d'où la vue de Flores que vous pouvez voir plus bas) et on a trouvé une petite plage où se baigner. D'autant plus que j'ai oublié de préciser qu'à Flores la chaleur est suffocante, surtout en Avril. On ne peut pratiquement sortir qu'entre 6h et 9h du matin, et la nuit...

Après deux jours à Flores, on a fui la chaleur ambiante pour monter en altitude et retrouver le froid. Après 5 ou 6h de trajet, dont un tour en bac, on est arrivé à Coban. En ce moment je vous écris avec une veste sur le dos, et j'ai presque froid aux pieds. C'est tout simplement génial.

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18 avril 2015

Raggamuffin tour

On a décidé de s'offrir un petit luxe pendant notre voyage, une croisière de trois jours dans la mer des caraïbes sur un magnifique catamaran aux couleurs du reggae. Ce petit tour en bateau nous a coûté l'équivalent de deux semaines "normales" de voyage, voilà pourquoi on rentre en France un peu plus tôt que prévu. On a ainsi embarqué à Caye Caulker pour longer pratiquement toute la côte du Bélize et finir la croisière jusqu"à une ville appelée Placencia.

Le programme était simple. Trois jours en mer sur fond de reggae music où l'on pouvait pêcher à l'arrière du bateau, faire du snorkelling au niveau du récif corallien et le soir venu on campait sur des îles presque désertes. En tout on était 22 passagers, en majorité des américains et des anglais. Chacun faisait ce qu'il lui plaisait à bord, certains américains passaient leurs journées à boire, d'autres bronzaient (ou plutôt brûler) à l'avant du bateau, et d'autres passaient leur temps à chasser le poisson que ce soit avec une canne à pêche ou un fusil sous-marin (pour précision ces autres là se prénomment seulement Romain). Et puis, comme cette croisière était avant tout pensée pour des américains, on avait alcool et nourriture presque à volonté, les repas du soir étaient dignes des meilleurs restaurants du Bélize. 

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C'était cool!

18 avril 2015

Caye Caulker

Après quelques jours passés dans la région où Romain avait fait son stage de S7, on a finalement quitté le Mexique direction le Bélize! Pour celles et ceux qui ne le savent pas, le Bélize est un petit pays d'Amérique Centrale, ancienne colonie anglaise et une grand terre d'immigration... Donc ça fait un joyeux mélange où les gens parlent anglais, créole anglais et espagnol, où la plupart des habitants sont noirs (descendants des esclaves importés par les colons anglais) même si pas mal de latinos et d'asiatiques y vivent aussi. On a également croisé quelques canadiens qui y séjournent au moins la moitié de l'année, le climat étant bien meilleur et le coût de la vie deux fois moins cher qu'au Canada.

Tout ça pour dire que le Bélize c'est chouette, mais un peu cher, on y reste seulement une dizaine de jours. On a commencé notre périple dans ce pays sur une île appelée Caye Caulker. Après presque 5 heures de bus pour parcourir 200km et s'arrêter tous les kilomètres pour déposer ou faire monter des passager (très typique), puis une heure de bateau, on est enfin arrivé sur l'île. On a trouvé l'hébergement le moins cher de Caye Caulker, et grâce à une mamie canadienne qui vivait là pendant plusieurs mois, on a pu acheter du poissons aux pêcheurs locaux. 

Mais sur l'île, pas de plage de sable blanc. Le seul endroit où l'on pouvait se baigner s'appellait le Split, un bar super sympa avec quelques poissons à aller embêter dans l'eau.

Sinon, Romain est un barbu.

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4 avril 2015

Akumal

Joyeuses Pâques! Pâques c'est trop cool au Mexique, tous les hôtels sont complets donc on a émigré dans une ville qui ressemble plus à Cancun qu'à un petit port de pêcheurs tranquille... Bienvenue à Playa del Carmen, où tout est affiché en dollar américain, où tout est gros (surtout les gens), où tout est cher et où tout est privé (imaginez d'immenses complexes hôteliers, des resorts, où les gringos s'entassent pour picoler toute la journée...) Il y a même des dolphinarium, le pied!

Heureusement, il reste quelques plages gratuites où on trouve encore des trucs vivants dans l'eau, malgré les 200g de crème solaire par cm² de peau que se tartinent copieusement les humains...

On a donc eu la chance de nager avec des tortues sur la plage d'Akumal! Les fonds marins y sont recouverts d'herbiers où brouttent allègrement les petites tortues. On peut les approcher très facilement, même si selon la coutume locale il est nécessaire de payer un guide qui vous dit "voici une tortue" + un gilet de sauvetage orange fluo, tout ça pour rester par groupe de vingt personnes et finir par faire fuir les pauvres bêtes...

Nous, on est des rebelles fauchés, on s'est débrouillés tout seuls pour approcher les petites tortues, la preuve en image.

Et comme dit Romain, "c'est quand même trop cool! Et puis on a vu des baracudas, des gros poissons, tout ça, tout ça".

Breaking news : on atterit le vendredi 3 juillet à Paris!

julia tortue

romain tortue

tortue avec poisson

tortue mange

tortue

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Romain et Julia en Amérique Centrale
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